Selon saint Luc

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Vitrail de Nonancourt

mardi 17 septembre 2013

Luc 1, Bilan d'une première lecture cursive

A propos de la méthode

Cet essai de lecture au fil du texte cherche à être collective. C'est donc une invitation à participer qui vous est faites. Si l'auteur de ce blog a un petit bagage théologique, il cherche avant tout à partager avec vous ce plaisir d'une lecture à plusieurs voix, comme il la pratique en paroisse. Comment faire pour participer ?

Les commentaires ne sont pas visibles. Cela vous laisse le temps de voir chaque verset ou sous-ensemble. De le lire, de vous l'approprier, d'entrer en résonance,  voire d'être interpellé. Si vous souhaitez partager ensuite, pour que cette lecture devienne communautaire, n'hésitez pas. Cela peut être une question, un point d'incompréhension, une contemplation, une prière. Libre à vous.

Ce que l'on peut dire sur le chapitre 1

Comme je l'esquisse dans le commentaire de Luc 1, 80, au terme de ce premier chapitre, on doit déjà conclure sur l'humilité générale qui se dégage du texte. Ce qui transparaît, c'est une "crainte de Dieu" au sens biblique du terme qui s'efface devant le mystère qui se prépare, ces signes discrets qui préparent le lecteur, plus que chez tous les autres évangélistes, au dévoilement de la gloire d'un Dieu venu en notre terre...

Alors que Jean nous ramène aux origines, l'approche de Luc est originale. Elle se distingue des autres évangiles dits synoptiques par cette insistance sur l’Évangile de l'enfance, présenté plus comme une lecture spirituelle qu'historique. Le but de Luc n'est pas en effet de nous retracer avec précision des évènements mais de faire une lecture qui "pense" l'origine de Jésus, au coeur d'une tradition scripturale. Il nous le dit, entre les lignes, la venue du Sauveur était annoncée, attendue, préparée. Bien sûr, il a écrit cela bien après la résurrection et sa lecture est influencée par cet évènement  Mais on sent qu'il a pensé l'histoire à cette lumière.

Le deuxième point d'intérêt est ce que l'on appelle une "tension" entre Baptiste et Jean, qui se dessine déjà entre Marie et Elisabeth, leur histoire, leur origine et leur "réception" du message.

Tout cela tisse une approche originale qui prépare les chapitres suivants.

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